Le président de la Fédération sénégalaise d’athlétisme (FSA), Sara Oualy, est sorti de son silence après les critiques émises par les quatre athlètes qualifiés pour les prochains Mondiaux de Tokyo. Selon lui, les sportifs ont parlé trop vite et n’ont pas tenu compte de la réalité financière de la Fédération rapporte Record.
« Je tenais à faire cette mise au point suite à la sortie des athlètes sénégalais qui vont participer aux Championnats du monde. Une chose est sûre : l’État était en train de préparer un décret pour revaloriser les primes des athlètes ainsi que leurs participations aux compétitions internationales. Cela allait régler vraiment tous ces problèmes-là. Je pense que nos athlètes mondialistes sont allés un peu vite en besogne et je juge cette sortie inopportune », a déclaré le patron de l’athlétisme sénégalais.
Le Colonel Oualy a rappelé que la Fédération ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour assurer la préparation des athlètes. « C’est une Fédération exsangue. En général, nous comptions sur les recettes du Meeting de Dakar pour disposer de ressources additionnelles et soutenir nos sportifs. Mais cette année, les sponsors n’ont pas été au rendez-vous. Même s’ils l’ont été, ils n’ont pas assez cassé leur tirelire », a-t-il regretté.
Pour lui, la prise en charge des champions sénégalais doit incomber avant tout à l’État ou à des partenaires privés. « Quand un athlète atteint un certain niveau, il appartient vraiment à l’État ou à un sponsor de l’accompagner. Mais une Fédération qui n’a pas de moyens ne peut pas assumer les dépenses de préparation. Je suis désolé », a-t-il conclu.
Cette sortie du président de la FSA met en lumière les difficultés structurelles du sport sénégalais, partagé entre ambitions internationales et réalités budgétaires.
wiwsport.com
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