Privé de ses tours de contrôle habituelles avec le forfait de Youssoupha Ndoye et la blessure précoce de Gora Camara, le Sénégal avait besoin d’un nouveau patron de la défense. À seulement 22 ans, Ibou Dianko Badji a répondu présent et s’impose comme la nouvelle référence intérieure des Lions.
Un début discret, puis la montée en puissance
Lors de la défaite face à l’Égypte (77-91), le pivot sénégalais avait laissé entrevoir ses qualités malgré un temps de jeu limité : 5 points, 8 rebonds et 3 contres en 20 minutes. Mais c’est face au Mali que Badji a véritablement pris son envol. Omniprésent dans la raquette, il s’est illustré par une activité défensive de haut vol avec 8 contres, 8 rebonds, 2 interceptions et 7 points en 31 minutes. À la fin du match, il confiait lucidement : « Tant que les 40 minutes ne sont pas terminées, il faut toujours compter sur le Sénégal. » Un état d’esprit qui résume son engagement.
Le nouveau maître des airs
Contre le Soudan du Sud, Badji a confirmé sa montée en puissance. Avec 13 rebonds (dont 8 défensifs), 9 points et 3 contres, il a frôlé le double-double et rassuré ses coéquipiers par ses dunks autoritaires et sa présence dissuasive. Désormais meilleur contreur du tournoi, il est devenu un mur difficile à franchir dans la raquette.
Une trajectoire prometteuse
Formé très jeune en Espagne avant de rejoindre la NBA G League, Ibou Dianko Badji évolue aujourd’hui chez Wisconsin Herd, où il détient déjà le record du plus grand nombre de contres de l’histoire de la franchise. Pour son premier Afrobasket, il démontre qu’il a trouvé les bonnes sensations pour s’imposer comme un pilier du secteur intérieur, domaine de prédilection du Sénégal.
Avec sa taille, son timing et sa détermination, Ibou Dianko Badji incarne l’avenir des Lions dans la raquette. Plus qu’une promesse, il est déjà une certitude.
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wiwsport.com
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