Le président de la Basketball Africa League (BAL) et ancien président de la NBA Afrique, Amadou Gallo Fall, a tiré un bilan globalement positif du camp Basketball Without Borders Africa 2025 (BWB) qui s’est tenu à Kigali. Une édition riche en talents et en enseignements, mais assombrie par le forfait du Sénégal au prochain AfroBasket U16.Â
« Ce camp BWB reste le programme phare d’engagement et d’éducation des jeunes aux fondamentaux du basket. C’est un engagement communautaire qui a démarré en 2003 et qui, depuis, ne cesse de révéler des talents », a-t-il rappelé.
Fall est revenu sur le rôle historique du BWB dans l’émergence de stars africaines : Saer Sene, drafté en 2010, Gorgui Sy Dieng, Pascal Siakam (MVP de la Conférence Est 2024-2025), Joël Embiid ou encore Khaman Maluach. Pour lui, le camp est une étape clé dans le parcours des jeunes talents africains, entre NBA Academy, BAL et NBA.
Malgré les succès individuels sénégalais à Kigali, avec trois titres individuels remportés et des présences dans les All Stars garçons et filles, le Sénégal brillera par son absence à l’Afrobasket U16 (2-14 septembre au Rwanda), une compétition qualificative pour la Coupe du monde FIBA U17.
« C’est dommage que le Sénégal ne participe pas par exemple dans les U16. C’est une catégorie fondamentale, c’est là où tout commence. Vous avez vu le Mali : quatre joueuses finalistes U16 ont ensuite atteint la finale de la Coupe du monde U19 contre les États-Unis en 2019. Ces expériences forgent les futures équipes nationales », a déploré Amadou Gallo Fall.
L’absence du Sénégal dans cette catégorie interroge, d’autant plus que la formation sénégalaise a toujours été considérée comme un vivier majeur du basket africain. En laissant passer ce rendez-vous stratégique, le pays risque de compromettre la préparation de toute une génération de basketteurs et basketteuses.
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wiwsport.com
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