En campagne pour un nouveau mandat à la tête de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), le président sortant Augustin Senghor a rencontré ce mercredi les clubs de la Ligue de Dakar. Une rencontre marquée par la présence de plusieurs anciens internationaux, venus lui réaffirmer leur soutien, notamment El Hadji Diouf, Salif Diao et Bayal Sall.
Vice-président de l’Association des anciens internationaux, El Hadji Diouf a pris la parole pour défendre le bilan d’Augustin Senghor et rappeler son attachement à l’homme. « On forme une bonne équipe et on a remporté des trophées. Augustin a tous les critères pour ce poste : il est respectueux, travailleur, sérieux, et on ne l’a jamais cité dans des affaires douteuses. Nous avons voyagé partout, je ne peux témoigner que du bien de lui. Et par loyauté, je le soutiens. »
Dans un ton plus ferme, l’ancien attaquant s’en est pris aux discours mettant en avant la longévité du président sortant comme argument contre lui. « Augustin est encore jeune. La longévité ne veut rien dire devant la compétence. On ne peut pas cheminer avec quelqu’un et le trahir demain. Tous ceux qui en parlent ont été avec lui à un moment ou à un autre. »
Même tonalité chez Salif Diao, qui appelle à « juger les gens sur leurs performances ». « Je prône la continuité. Tout le monde a vu son travail et ses résultats. Il y a une injustice dans ce qu’on entend : certains disent “tout sauf Augustin”, mais qu’est-ce qu’on lui reproche concrètement ? Lors du débat passé, tous les candidats l’ont félicité. C’est contradictoire. Même à l’international, il est reconnu pour son leadership. »
L’ancien Lion de la Teranga est aussi revenu sur le climat autour de l’élection. « Il a dirigé le football sénégalais dans un contexte difficile, avec calme et autorité. Il y a certes des choses à améliorer, mais c’est dans l’unité que nous gagnerons. “Tout sauf Augustin” n’est pas un bon slogan. Ce qui compte, ce sont les résultats. »
Alors que le scrutin approche, cette sortie des anciens internationaux constitue un appui de poids pour le président sortant, régulièrement critiqué sur la durée de son mandat. Mais pour ses soutiens, la stabilité et les acquis doivent l’emporter sur les querelles de personnes.
wiwsport.com
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