C’est avec « une vive émotion et un sens aigu des responsabilités » qu’Abdoulaye Fall a officiellement pris ses fonctions de président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), ce mercredi, lors d’une cérémonie présidée par la ministre des Sports et de la Jeunesse, Khady Diene Gaye.
Élu le 2 août dernier à la tête de la FSF, Abdoulaye Fall a tenu à remercier la coalition AF2025, soulignant que son élection est le fruit d’« un engagement sans faille et d’une vision partagée pour un football sénégalais plus fort et plus structuré ».
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- 85 % des districts remportés (39 sur 46),
- 11 ligues régionales sur 14 acquises,
- le soutien massif des groupements d’acteurs (entraîneurs, arbitres, joueurs) avec 8 sur 10 groupements favorables,
- et une victoire écrasante au second tour avec 322 voix contre 30.
« Cette adhésion conforte notre légitimité et nous engage plus que jamais à concrétiser les promesses faites à l’ensemble de la famille du football », a-t-il déclaré.
Le projet PRAXIS et la philosophie du « Contrôle Passe »
Le nouveau président a présenté les grandes lignes de son mandat, articulées autour du projet stratégique PRAXIS, qui repose sur cinq axes : gouvernance, développement technique, infrastructures, inclusion sociale et financement. Pour expliquer sa vision, Abdoulaye Fall s’est appuyé sur une métaphore forte : celle du Contrôle Passe. « Le Contrôle signifie la maîtrise des ressources, la bonne gouvernance et la transparence », a-t-il précisé. « La Passe symbolise la transmission, le partage d’opportunités, l’investissement dans la jeunesse et le développement de nos ligues et districts. »
Cette philosophie, a-t-il ajouté, sera « le levier de développement assurant la transition d’un succès ponctuel à une performance structurelle et durable du football sénégalais ».
Un appel au soutien de l’État pour les clubs
Tout en saluant « l’excellent accompagnement » de l’équipe nationale A, Abdoulaye Fall a insisté sur la nécessité de renforcer le soutien de l’État aux clubs engagés en compétitions africaines. « Le soutien de l’État à ces clubs représente un investissement stratégique. En les aidant à dépasser le premier tour, nous leur permettons d’accéder à des Prize Money substantiels, augmentant ainsi significativement leurs capacités financières. »
Selon lui, ce soutien permettra non seulement de mieux prendre en charge les jeunes talents locaux, mais aussi de lutter contre leur départ précoce à l’étranger, tout en renforçant durablement l’écosystème du football sénégalais.
wiwsport.com
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