Qualifiés après leur parcours jusqu’en quarts de finale lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations U17, les Lionceaux s’apprêtent à disputer, du 3 au 27 novembre 2025 au Qatar, la troisième Coupe du monde de leur histoire. Placés dans le groupe C en compagnie de la Croatie, du Costa Rica et des Émirats arabes unis, les jeunes Lions partent avec l’ambition de passer le cap des huitièmes des finale.
Le Sénégal en est à sa troisième participation à la Coupe du monde des moins de 17 ans, après celles de 2019 et 2023. En 2019, la sélection avait été éliminée en huitièmes de finale par une équipe d’Espagne emmenée par les Pedri, Beñat Turrientes, Ilaix Moriba ou encore Robert Navarro. Sous la houlette de Malick et avec comme figures de proue Pape Matar Sarr, Mika Faye et Samba Diallo, les Lionceaux s’étaient inclinés de justesse face à la Rojita (2-1), malgré un but de Souleymane Faye. En 2023, le scénario aura été beaucoup plus cruel avec cette défaite aux tirs but devant la France (0-0, 3-5 après TAB), toujours en 8es.
Un groupe bâti pour aller loin ?
Pour cette année, alors, les jeunes sénégalais n’auront d’yeux que de casser le plafond de verre en passant enfin les huitièmes de finale. À la tête de cette génération, le sélectionneur Pape Ibrahima Faye compte capitaliser sur l’expérience africaine pour franchir ce cap et confirmer, avec son équipe, que le Sénégal fait bel et bien partie des meilleures nations en termes de formation de jeunes talents. L’ancien entraîneur de l’US Gorée a bâti un groupe discipliné, solide et ambitieux. Depuis sa prise de fonction, il s’efforce de faire progresser ses joueurs sur les plans technique et mental afin qu’ils puissent rivaliser avec les meilleures sélections de la catégorie.
Parmi les joueurs retenus, plusieurs éléments attirent déjà l’attention. Le milieu offensif Alwaly Baba Camara, pensionnaire de l’ES Grand Yoff, s’est distingué lors des matchs amicaux contre le Maroc, grâce à sa vision du jeu et sa qualité de passe. Mouhamed Dabo, milieu de terrain de la Be Sport Académie, se démarque par sa régularité et son leadership. Son partenaire en club et défenseur El Hadji Malick Cissé, qui a lui aussi déjà attiré les grands clubs européens, comme le FC Barcelone, reste un pilier de la défense sénégalaise, reconnu pour son sens du placement et sa relance propre. Les Lionceaux pourront aussi compter sur le gardien Vincent Gomis. Enfin, un groupe qui chemine ensemble depuis plus d’un an et qui semble prêt à grimper des montagnes.
Une poule à leur portée
Pour se rapprocher de son rêve d’aller au bout de la compétition, le Sénégal devra d’abord s’extirper du piège du groupe C, où ils auront des adversaires expérimentés mais totalement à leur portée. La Croatie compte trois participations, avec un quart de finale atteint en 2015. Le Costa Rica totalise dix participations, dont quatre en quarts de finale. Les Émirats arabes unis, de leur côté, ont pris part à trois éditions et ont atteint les huitièmes de finale en 2009. Chaque match s’annonce donc disputé. Quoi qu’il en soit, l’objectif de cette campagne mondiale est de faire mieux que lors des deux précédentes éditions et atteindre, pour la première fois, au moins, les quarts de finale.
Le Sénégal débutera sa campagne ce lundi 3 novembre face à la Croatie à 13h. Tous les matchs se disputeront au complexe Aspire Zone à Al Rayyan, l’un des sites les plus modernes du Qatar. La finale aura lieu au stade Khalifa International, également situé sur le site.
wiwsport.com
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