L’équipe nationale U17 du Sénégal disputera sa troisième Coupe du Monde au Qatar, prévue du 3 au 27 novembre, avec un défi de taille et des interrogations sur sa préparation.
À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe du Monde U17 prévue au Qatar, la préparation de l’équipe nationale du Sénégal suscite de sérieuses interrogations. Contrairement aux précédentes générations, les Lionceaux dirigés par Pape Ibrahima Faye n’ont disputé que deux matchs amicaux internationaux face au Maroc, sollicités par le royaume chérifien. Ces confrontations se sont soldées par deux matchs nuls, 0-0 et 2-2, ce qui est encourageant sur le plan des résultats, mais ne suffit pas à dissiper certaines inquiétudes. Depuis, le groupe vit un long regroupement ponctué de rencontres amicales face à des clubs et écoles de football locales, une préparation jugée insuffisante pour une compétition de ce niveau.
« C’est quand même compliqué de préparer une Coupe du Monde sans véritables tests internationaux. Ces rencontres permettent de jauger le niveau, de corriger les erreurs et de forger l’expérience », confie un technicien sénégalais proche du football de jeunes, qui préfère garder l’anonymat. « Disputer deux matchs contre le Maroc à domicile est positif, mais il faut garder à l’esprit que certains joueurs du groupe n’ont jamais voyagé à l’international. Il serait encore préférable de programmer d’autres matchs amicaux internationaux pour permettre à ces jeunes d’avoir un avant-goût de la compétition », ajoute-t-il.
Selon lui, cette situation est particulièrement délicate alors que de nombreuses équipes participantes sont déjà sur place au Qatar pour s’acclimater et peaufiner leur préparation. Le Sénégal, qui va disputer sa troisième Coupe du Monde U17 consécutive, ambitionne de franchir un nouveau cap après deux éliminations successives en huitièmes de finale. Mais la dynamique actuelle laisse planer le doute. L’équipe, largement remaniée depuis la dernière CAN où elle avait été éliminée en quarts de finale, manque de repères collectifs et d’adversité internationale.
Pendant que les autres nations qualifiées multiplient les matchs de préparation pour peaufiner leurs systèmes de jeu et habituer leurs joueurs au haut niveau, les Lionceaux semblent laissés à leur sort. Le travail mené par le staff technique reste méritoire, mais le manque d’opposition internationale pourrait peser lourd au moment d’affronter les cadors mondiaux. Pour rappel, le Sénégal, logé dans le groupe C, débutera sa campagne mondiale le lundi 3 novembre face à la Croatie, avant d’enchaîner avec le Costa Rica le 6 novembre et les Émirats arabes unis le 9 novembre. Malgré tout, les Lionceaux tenteront de faire mieux que lors de leur dernière campagne, où le Sénégal s’était arrêté en huitième de finale.
wiwsport.com
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