Déjà en lice pour un troisième mandat, Seyni Ndir Seck n’en a pas fini avec la Commission féminine de la Fédération Sénégalaise de Football. Forte de son expérience et de son bilan, l’ancienne internationale défend sa légitimité à poursuivre l’aventure.
En campagne aux côtés du président sortant Augustin Senghor, Seyni Ndir Seck se positionne à nouveau comme candidate à la présidence de la Commission féminine. Elle met en avant un bilan qu’elle juge « solide et structurant », avec une régularité dans les qualifications aux compétitions continentales, et surtout un élargissement historique du vivier national.
« Avant, nous n’avions qu’une seule équipe féminine. Aujourd’hui, nous en comptons cinq : les Seniors, les U20, les U17, les U25 et le Futsal. C’est une avancée majeure. »
Cette évolution, Seyni Ndir Seck la considère comme le fruit d’un travail de fond. Pour elle, changer d’équipe dirigeante serait prendre le risque de casser une dynamique en marche. « Il y a beaucoup d’avancées, comme au niveau de la Fédération. Pourquoi changer une équipe qui gagne ? On a l’expérience et on a l’expertise. »
Ancienne joueuse, engagée de longue date dans le développement du football féminin, elle revendique sa place : « J’ai envie de faire plus et je mérite de faire plus », insiste-t-elle.
Les élections pour la présidence de la Commission féminine de la FSF sont prévues le 2 août prochain. À quelques jours de l’échéance, Seyni Ndir Seck déroule ses arguments avec confiance et ambition. Elle veut s’inscrire dans la continuité, tout en promettant de nouvelles perspectives pour le football féminin sénégalais.
wiwsport.com
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