Élu à la tête de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Abdoulaye Fall a livré sa première réaction à l’issue d’un scrutin tendu mais décisif. Le désormais ex-président de la Ligue régionale de football de Diourbel hérite d’un mandat de quatre ans et d’un chantier qu’il qualifie lui-même de colossal.
“Dans le football national, tout est urgent”, a-t-il déclaré sans détour, évoquant notamment les problèmes récurrents d’infrastructures sportives et la précarité qui gangrène les différents échelons du football local.
Abdoulaye Fall n’a pas caché l’ampleur de la tâche qui l’attend : “Il y a beaucoup à faire”, a-t-il confié dans les colonnes de l’APS visitée par Senego, conscient des attentes placées en lui après une élection marquée par le retrait de son principal challenger, Mady Touré.
Ce dernier, président du club Génération Foot, s’est retiré du processus électoral dans la nuit de samedi à dimanche, dénonçant des “cas de corruption” présumés au sein du camp de son adversaire. Interrogé sur ces accusations, le nouveau président a préféré éviter toute polémique.
“Je ne veux pas me prononcer là-dessus. On a travaillé sérieusement pendant des années pour en arriver là. Ce qui compte aujourd’hui, c’est la victoire. Les clubs ont parlé, et dans leur majorité, ils ont fait leur choix”, a-t-il affirmé.
Satisfait du processus électoral, Abdoulaye Fall a salué le travail de la commission en charge de l’organisation du scrutin, tout en réaffirmant sa volonté de s’atteler dès à présent à la transformation du football sénégalais, à commencer par les urgences les plus criantes.
Lire l’article original ici.
